Marcus Aurelius Antoninus ou Marc Aurèle, empereur romain et philosophe stoïcien, dont les enseignements continuent d’inspirer et de guider des millions de personnes à travers les siècles.
Parmi ses œuvres les plus célèbres, les « Pensées pour moi-même » ou Pensées (The meditations) se distinguent comme un témoignage intime de ses réflexions personnelles. Ce journal philosophique nous offre un aperçu rare de la mentalité d’un empereur-philosophe, Conciliant avec les responsabilités de son empire tout en cherchant la paix intérieure et la clarté spirituelle.
Dans un monde souvent marqué par l’incertitude et le chaos, ses paroles offrent une source de réconfort et de clarté. À travers ce recueil de plus de 90 citations, explorez les profondes réflexions de Marc Aurèle sur la philosophie de la vie, la connaissance de soi, l’humilité, la sérénité d’esprit et la résilience.
Ces citations de Marc Aurèle ne sont pas seulement des mots gravés dans l’histoire, mais des outils pratiques pour enrichir notre vie quotidienne. Elles nous encouragent à embrasser la connaissance de soi, à pratiquer l’humilité, et à cultiver une sérénité d’esprit face aux épreuves de la vie. Laissez-vous inspirer par ces pensées stoïciennes et découvrez comment elles peuvent apporter un nouvel éclairage et une profonde résilience à votre propre existence.
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Autres Citaitons De Marc Auréle
Lorsque quelqu’un vous blâme ou vous déteste, ou que des personnes émettent des critiques similaires, allez à la rencontre de leur âme, pénétrez à l’intérieur et voyez quel genre de personnes ils sont. Vous vous rendrez compte qu’il n’y a pas lieu de s’inquiéter qu’ils aient une opinion particulière à votre égard. – Marc Aurèle
Ne gaspillez pas le reste de votre vie à spéculer sur vos voisins, à moins que ce ne soit en vue d’un avantage mutuel. Se demander ce qu’untel fait et pourquoi, ce qu’il dit, ce qu’il pense, ce qu’il manigance – en un mot, tout ce qui vous détourne de la fidélité au chef qui est en vous -, c’est perdre l’occasion d’accomplir une autre tâche.
Vivez une bonne vie. Si les dieux existent et qu’ils sont justes, ils ne se soucieront pas de votre dévotion, mais vous accueilleront en fonction des vertus que vous avez vécues. S’il y a des dieux, mais qu’ils sont injustes, tu ne devras pas les adorer. S’il n’y a pas de dieux, tu seras parti, mais tu auras vécu une vie noble qui se perpétuera dans la mémoire de tes proches. – Marc AurèleVivez une bonne vie. Si les dieux existent et qu’ils sont justes, ils ne se soucieront pas de votre dévotion, mais vous accueilleront en fonction des vertus que vous avez vécues. S’il y a des dieux, mais qu’ils sont injustes, tu ne devras pas les adorer. S’il n’y a pas de dieux, tu seras parti, mais tu auras vécu une vie noble qui se perpétuera dans la mémoire de tes proches.
Ou c’est votre réputation qui vous gêne ? Mais regardez à quelle vitesse nous sommes tous oubliés. L’abîme du temps sans fin qui engloutit tout. Le vide de ces mains qui applaudissent. Les gens qui nous louent ; comme ils sont capricieux, comme ils sont arbitraires. Et la minuscule région où cela se passe. La terre entière est un point dans l’espace – et la plus grande partie est inhabitée. – Marc Aurèle
Votre concombre est amer ? Jette-le. Y a-t-il des ronces sur ton chemin ? Détourne-toi. Cela suffit. La douleur n’est ni intolérable, ni éternelle, si tu gardes à l’esprit qu’elle a ses limites et si tu n’y ajoutes rien par l’imagination. La douleur est un mal soit pour le corps (que le corps dise alors ce qu’il en pense !), soit pour l’âme. Mais il est au pouvoir de l’âme de maintenir sa propre sérénité et sa tranquillité. . . . – Marc Aurèle
Il ne faut pas oublier que chaque homme ne vit que le présent, qui est un point indivisible, et que tout le reste de sa vie est soit passé, soit incertain. Brève est la vie de l’homme et petit le coin de terre où il vit ; brève aussi est la plus longue gloire posthume, portée seulement par une succession de pauvres êtres humains qui mourront très bientôt et qui ne savent pas grand-chose d’eux-mêmes, et encore moins de quelqu’un qui est mort il y a longtemps. – Marc Aurèle
Pensez à vos nombreuses années d’atermoiement, aux périodes de grâce que les dieux vous ont accordées à plusieurs reprises et dont vous n’avez pas profité. Il est temps maintenant de prendre conscience de la nature de l’univers auquel vous appartenez, et de la puissance de contrôle dont vous êtes la progéniture ; et de comprendre que votre temps a une limite. Utilisez-le donc pour faire progresser votre illumination, sinon il ne sera plus jamais en votre pouvoir. – Marc Aurèle
Ne vous troublez pas en vous représentant votre vie dans son ensemble, ne rassemblez pas dans votre esprit les ennuis nombreux et variés qui vous sont arrivés dans le passé et qui vous arriveront encore dans l’avenir, mais demandez-vous, à propos de chaque difficulté présente : Qu’y a-t-il en cela d’insupportable et d’insoutenable ? Vous auriez honte de l’avouer ! Rappelez-vous ensuite que ce n’est pas l’avenir ou le passé qui vous afflige, mais toujours le présent, et que la force de ce dernier est bien moindre si vous le prenez isolément et que vous mettez votre esprit en défaut s’il pense qu’il ne peut pas lui résister lorsqu’il est pris isolément. – Marc Aurèle
Concentrez-vous chaque minute comme un Romain, comme un homme, pour faire ce qui est devant vous avec un sérieux précis et authentique, tendrement, volontairement, avec justice. Et libère-toi de toutes les autres distractions. Oui, tu peux, si tu fais tout comme si c’était la dernière chose que tu faisais dans ta vie, si tu cesses d’être sans but, si tu cesses de laisser tes émotions prendre le pas sur ce que te dit ton esprit, si tu cesses d’être hypocrite, égocentrique, irritable. Vous voyez le peu de choses que vous devez faire pour vivre une vie satisfaisante et respectueuse ? Si vous y parvenez, c’est tout ce que les dieux peuvent vous demander. – Marc Aurèle – Marc Aurèle
À l’aube, lorsque vous avez du mal à sortir du lit, dites-vous : Je dois aller au travail – en tant qu’être humain : Je dois aller travailler – en tant qu’être humain. De quoi dois-je me plaindre si je fais ce pour quoi je suis né, ce pour quoi j’ai été mis au monde ? Ou bien est-ce pour cela que j’ai été créé ? Pour me blottir sous les couvertures et rester au chaud ? Vous êtes donc né pour vous sentir bien ? Au lieu de faire des choses et de les vivre ? Ne voyez-vous pas les plantes, les oiseaux, les fourmis, les araignées et les abeilles vaquer à leurs propres occupations et mettre de l’ordre dans le monde, du mieux qu’ils peuvent ? Et vous ne voulez pas faire votre travail d’être humain ? Pourquoi n’es-tu pas prêt à faire ce que ta nature exige ? Tu ne t’aimes pas assez. Sinon, vous aimeriez aussi votre nature et ce qu’elle exige de vous. – Marc Aurèle
Il suffit que vous fassiez ce qu’il faut. Le reste n’a pas d’importance. Froid ou chaud. Fatigué ou bien reposé. Méprisé ou honoré. Mourant… ou occupé à d’autres tâches. Parce que mourir est aussi l’une de nos missions dans la vie. Là aussi : Faire ce qui doit être fait. Regardez à l’intérieur. Ne laissez pas la vraie nature de quoi que ce soit vous échapper. D’ici peu, toutes les choses existantes seront transformées, pour s’élever comme de la fumée (en supposant que toutes les choses deviennent une), ou être dispersées en fragments… pour passer d’un acte désintéressé à un autre en pensant à Dieu. Ce n’est que là que se trouvent le plaisir et le calme… lorsque les circonstances vous bousculent, inévitablement, revenez immédiatement à vous-même, et ne perdez pas le rythme plus que vous ne pouvez l’éviter. Tu saisiras mieux l’harmonie si tu y reviens sans cesse. – Marc Aurèle
Lorsque vous vous réveillez le matin, dites-vous : les personnes que je vais côtoyer aujourd’hui vont se mêler de tout, être ingrates, arrogantes, malhonnêtes, jalouses et acariâtres. Ils sont ainsi parce qu’ils ne savent pas distinguer le bien du mal. Mais j’ai vu la beauté du bien et la laideur du mal, et j’ai reconnu que le malfaiteur a une nature apparentée à la mienne – non pas du même sang et de la même naissance, mais du même esprit, et qu’il possède une part du divin. C’est pourquoi aucun d’entre eux ne peut me faire de mal. Personne ne peut m’impliquer dans la laideur. Je ne peux pas non plus me mettre en colère contre mon parent, ni le haïr. Nous sommes nés pour travailler ensemble, comme les pieds, les mains et les yeux, comme les deux rangées de dents, supérieure et inférieure. Se gêner mutuellement est contre nature. Se mettre en colère contre quelqu’un, lui tourner le dos, c’est contre nature. – Marc Aurèle
Commencez chaque journée en vous disant : Aujourd’hui, je vais rencontrer l’ingérence, l’ingratitude, l’insolence, la déloyauté, la mauvaise volonté, l’égoïsme, tous dus à l’ignorance du bien et du mal. Pour ma part, j’ai perçu depuis longtemps la nature du bien et sa noblesse, la nature du mal et sa mesquinerie, ainsi que la nature du coupable lui-même, qui est mon frère (non pas au sens physique, mais en tant que semblable doué de raison et d’une part de divin) ; par conséquent, rien de tout cela ne peut me blesser, car personne ne peut m’impliquer dans ce qui est dégradant. Je ne peux pas non plus me fâcher avec mon frère ou me mettre à dos, car lui et moi sommes nés pour travailler ensemble, comme les deux mains, les deux pieds ou les deux paupières d’un homme, ou les deux rangées de dents supérieures et inférieures. Se gêner mutuellement est contraire à la loi de la nature – et qu’est-ce que l’irritation ou l’aversion, si ce n’est une forme de gêne ? – Marc Aurèle